À partir du 1er septembre, la Russie mettra en œuvre une nouvelle règle : chaque téléphone mobile et tablette vendu dans le pays doit être accompagné de Max, une application de messagerie soutenue par l'État développée par l'entreprise technologique VK contrôlée par le Kremlin, préinstallée.
Selon les responsables, Max ne fournira pas seulement des messages et des appels vidéo, mais également des paiements mobiles et un accès aux services gouvernementaux.
Les critiques l'appellent le logiciel espion du Kremlin.
Les médias d'État nient les accusations selon lesquelles Max serait un logiciel espion, affirmant qu'il nécessite moins de permissions que WhatsApp ou Telegram. Cependant, des analystes indépendants avertissent que l'application est directement liée aux systèmes gouvernementaux et peut rester active même après que les utilisateurs tentent de la désinstaller.
🔹 Red Binder, un canal Telegram surveillant les problèmes d'internet, affirme que Max collecte d'énormes quantités de données — des enregistrements d'appels et des comptes bancaires à l'historique d'achats et même aux cafés visités. Ces enregistrements, disent-ils, sont accessibles aux agents du FSB et du Kremlin, qui peuvent utiliser Max pour surveiller les communications et les mouvements en temps réel.
Le journaliste d'opposition Andrei Okun n'a pas hésité à qualifier Max de "goulag numérique", arguant qu'il créera un environnement stérile où l'État aura un contrôle total sur les communications et la vie quotidienne des citoyens.
Déploiement obligatoire et plans futurs
L'exigence découle d'une loi adoptée par la Douma d'État en juin, exigeant la création d'un messager national intégré aux services publics. Des rapports suggèrent que VK a développé Max suite à des instructions directes du président Vladimir Poutine.
Jusqu'à présent, Max a été téléchargé par environ 18 millions d'utilisateurs, même si certaines fonctionnalités sont encore en phase de test. À partir du 1er janvier 2026, la Russie étendra cette stratégie aux téléviseurs intelligents, exigeant qu'ils incluent l'application LIME HD TV pour un accès gratuit aux chaînes d'État.
Pression sur WhatsApp et Telegram
Le déploiement de Max s'accompagne de restrictions plus strictes sur les plateformes de messagerie occidentales. Plus tôt ce mois-ci, la Russie a limité certains appels effectués via WhatsApp et Telegram, les accusant de refuser de partager des données avec les forces de l'ordre lors d'enquêtes sur la fraude et le terrorisme.
📊 Popularité des applications de messagerie en Russie (Juillet 2025):
🔹 WhatsApp – 97,3 millions d'utilisateurs
🔹 Telegram – 90,8 millions d'utilisateurs
🔹 VK Messenger – 17,9 millions d'utilisateurs
Les législateurs ont déjà averti que WhatsApp pourrait bientôt faire face à une interdiction complète. Telegram, bien qu'il soit encore toléré par le Kremlin, est sous surveillance. Les renseignements ukrainiens affirment que des responsables russes ont déjà reçu l'ordre de passer à Max pour les communications officielles.
Le ministère russe de l'Intérieur insiste : « Max est moins dangereux que WhatsApp ou Telegram. »
👉 Les analystes soutiennent que ce mouvement est conçu pour renforcer la souveraineté numérique de la Russie, mais les critiques craignent que Max ne devienne un symbole du contrôle total de l'État sur la communication en ligne.
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Avis :
,,Les informations et les opinions présentées dans cet article sont uniquement destinées à des fins éducatives et ne doivent pas être considérées comme des conseils en matière d'investissement dans aucune situation. Le contenu de ces pages ne doit pas être considéré comme un conseil financier, d'investissement ou de toute autre forme de conseil. Nous avertissons que l'investissement dans les cryptomonnaies peut comporter des risques et peut entraîner des pertes financières.“
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La Russie oblige les fabricants de téléphones à préinstaller « Max », son clone de WhatsApp.
À partir du 1er septembre, la Russie mettra en œuvre une nouvelle règle : chaque téléphone mobile et tablette vendu dans le pays doit être accompagné de Max, une application de messagerie soutenue par l'État développée par l'entreprise technologique VK contrôlée par le Kremlin, préinstallée. Selon les responsables, Max ne fournira pas seulement des messages et des appels vidéo, mais également des paiements mobiles et un accès aux services gouvernementaux.
Les critiques l'appellent le logiciel espion du Kremlin. Les médias d'État nient les accusations selon lesquelles Max serait un logiciel espion, affirmant qu'il nécessite moins de permissions que WhatsApp ou Telegram. Cependant, des analystes indépendants avertissent que l'application est directement liée aux systèmes gouvernementaux et peut rester active même après que les utilisateurs tentent de la désinstaller. 🔹 Red Binder, un canal Telegram surveillant les problèmes d'internet, affirme que Max collecte d'énormes quantités de données — des enregistrements d'appels et des comptes bancaires à l'historique d'achats et même aux cafés visités. Ces enregistrements, disent-ils, sont accessibles aux agents du FSB et du Kremlin, qui peuvent utiliser Max pour surveiller les communications et les mouvements en temps réel. Le journaliste d'opposition Andrei Okun n'a pas hésité à qualifier Max de "goulag numérique", arguant qu'il créera un environnement stérile où l'État aura un contrôle total sur les communications et la vie quotidienne des citoyens.
Déploiement obligatoire et plans futurs L'exigence découle d'une loi adoptée par la Douma d'État en juin, exigeant la création d'un messager national intégré aux services publics. Des rapports suggèrent que VK a développé Max suite à des instructions directes du président Vladimir Poutine. Jusqu'à présent, Max a été téléchargé par environ 18 millions d'utilisateurs, même si certaines fonctionnalités sont encore en phase de test. À partir du 1er janvier 2026, la Russie étendra cette stratégie aux téléviseurs intelligents, exigeant qu'ils incluent l'application LIME HD TV pour un accès gratuit aux chaînes d'État.
Pression sur WhatsApp et Telegram Le déploiement de Max s'accompagne de restrictions plus strictes sur les plateformes de messagerie occidentales. Plus tôt ce mois-ci, la Russie a limité certains appels effectués via WhatsApp et Telegram, les accusant de refuser de partager des données avec les forces de l'ordre lors d'enquêtes sur la fraude et le terrorisme. 📊 Popularité des applications de messagerie en Russie (Juillet 2025):
🔹 WhatsApp – 97,3 millions d'utilisateurs
🔹 Telegram – 90,8 millions d'utilisateurs
🔹 VK Messenger – 17,9 millions d'utilisateurs Les législateurs ont déjà averti que WhatsApp pourrait bientôt faire face à une interdiction complète. Telegram, bien qu'il soit encore toléré par le Kremlin, est sous surveillance. Les renseignements ukrainiens affirment que des responsables russes ont déjà reçu l'ordre de passer à Max pour les communications officielles. Le ministère russe de l'Intérieur insiste : « Max est moins dangereux que WhatsApp ou Telegram. »
👉 Les analystes soutiennent que ce mouvement est conçu pour renforcer la souveraineté numérique de la Russie, mais les critiques craignent que Max ne devienne un symbole du contrôle total de l'État sur la communication en ligne.
#russia , #Confidentialité , #Telegram , #actualités technologiques , #actualités mondiales
Restez en avance – suivez notre profil et restez informé sur tout ce qui est important dans le monde des cryptomonnaies ! Avis : ,,Les informations et les opinions présentées dans cet article sont uniquement destinées à des fins éducatives et ne doivent pas être considérées comme des conseils en matière d'investissement dans aucune situation. Le contenu de ces pages ne doit pas être considéré comme un conseil financier, d'investissement ou de toute autre forme de conseil. Nous avertissons que l'investissement dans les cryptomonnaies peut comporter des risques et peut entraîner des pertes financières.“